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La sauvegarde de l’un des plus grands milieux humides de la péninsule gaspésienne

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Par une journée exceptionnellement orageuse en plein mois de juillet, Age of Union a rejoint des représentants de Conservation de la nature Canada (CNC) en Gaspésie, au Québec, pour inaugurer la restauration d’une bande de terre d’une grande richesse écologique.

La barre de sable du barachois abrite deux milieux distincts. Sa forêt côtière permet à la faune de trouver refuge et nourriture, tandis que ses dunes offrent aux animaux des terrains de chasse de choix et des vues dégagées. Le milieu aquatique dynamique qui entoure le banc de sable donne lieu à un écosystème très diversifié qui accueille une grande variété d’espèces endémiques. La zone abrite 240 types d’oiseaux et une multitude de poissons d’eau douce et d’eau de mer, dont le saumon de l’Atlantique, et constitue une importante escale migratoire pour diverses espèces. Naturellement, le barachois a su devenir une destination touristique incontournable. Servant auparavant de terrain de camping, la zone a souffert de la présence humaine qui a provoqué une érosion artificielle, menaçant le fragile réseau de plantes qui maintient la barre de sable. 

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Par une journée exceptionnellement orageuse en plein mois de juillet, Age of Union a rejoint des représentants de Conservation de la nature Canada (CNC) en Gaspésie, au Québec, pour inaugurer la restauration d’une bande de terre d’une grande richesse écologique. 

À la pointe de la péninsule de Gaspé, au Québec (Canada), là où le fleuve Saint-Laurent se jette dans l’océan Atlantique, se trouve le barachois de Malbaie. Un milieu humide écologiquement dense qui abrite une étendue d’eau saumâtre protégée par une barre de sable de six kilomètres de long. 

« En tant qu’alliance environnementale mondiale, nous sommes reconnaissants et honorés de soutenir la restauration de l’un des milieux humides les plus grands et les mieux conservés de la péninsule gaspésienne, a annoncé le fondateur de Age of Union, Dax Dasilva. Il est plus important que jamais de préserver nos ressources naturelles et notre environnement et de nous assurer que nous prenons des mesures immédiates pour restaurer les zones touchées par les agressions environnementales telles que l’érosion et les changements climatiques. »

Le Saint-Laurent est l’un des sites les plus précieux du Canada; ce grand fleuve et estuaire relie les Grands Lacs à l’océan Atlantique et serpente sur des centaines de kilomètres. Environ un quart des réserves d’eau douce de la planète coule dans le fleuve et plus de 45 millions de personnes vivent dans son bassin, ce qui en fait l’un des écosystèmes les plus importants de la planète et l’une des voies navigables commerciales les plus importantes au monde. Conservation de la nature Canada, qui a contribué à préserver 15 millions d’hectares de terres à travers le pays à ce jour, se consacre depuis longtemps à la protection du fleuve Saint-Laurent et de ses différents écosystèmes. Inspirée par les actions de l’organisme, l’alliance Age of Union s’est engagée à verser 3 millions de dollars sur cinq ans afin de soutenir la mission de CNC qui consiste à réhabiliter et à restaurer les habitats naturels le long du fleuve. Cette contribution vise en particulier l’acquisition de terrains pour les écosystèmes, les programmes de réhabilitation des habitats et l’engagement auprès des communautés locales.

Le barachois de Malbaie est l’un des nombreux habitats naturels qui a bénéficié de cette initiative. Sa barre sableuse favorise le mélange d’eau douce et d’eau de mer et produit un milieu très particulier reconnu pour sa valeur écologique. 

« C’est un milieu absolument exceptionnel, affirme Olivier Perrotte-Caron, chargé de projet de CNC pour l’Est-du-Québec à CNC. C’est l’un des plus vastes milieux humides côtiers et des mieux préservés de la Gaspésie et même du Québec. »

La barre de sable du barachois abrite deux milieux distincts. Sa forêt côtière permet à la faune de trouver refuge et nourriture, tandis que ses dunes offrent aux animaux des terrains de chasse de choix et des vues dégagées. Le milieu aquatique dynamique qui entoure le banc de sable donne lieu à un écosystème très diversifié qui accueille une grande variété d’espèces endémiques. La zone abrite 240 types d’oiseaux et une multitude de poissons d’eau douce et d’eau de mer, dont le saumon de l’Atlantique, et constitue une importante escale migratoire pour diverses espèces. Naturellement, le barachois a su devenir une destination touristique incontournable. Servant auparavant de terrain de camping, la zone a souffert d’une érosion artificielle liée à la présence humaine, menaçant le fragile réseau de plantes qui maintient la barre de sable. 

Depuis de nombreuses années, CNC et des bénévoles locaux consacrent leur temps à la restauration du banc de sable et à la préservation de cet écosystème aussi riche que fragile. Lors de la visite de Age of Union en juillet dernier, l’organisation a célébré les développements les plus récents du projet, notamment la plantation de 1 000 épinettes blanches et de 400 plantes ammophiles ou « herbes de rivage » qui contribuent de manière essentielle à contrer l’érosion et à renforcer la barre sableuse. L’équipe a également introduit trois capteurs de sable dans la zone afin de stabiliser et de reconstruire les dunes. Enfin, une passerelle de 520 mètres de long a été construite pour permettre aux visiteurs d’admirer le barachois depuis des plates-formes d’observation désignées et d’accéder à la plage par deux rampes d’accès. 

« Quel point d’observation spectaculaire : on peut voir l’Atlantique, puis revenir plusieurs kilomètres en arrière jusqu’au rivage, ce qui permet de se faire une idée du barachois et de sa taille, explique Dax Dasilva. La passerelle permet de voir une merveille de la nature sans l’endommager. Plutôt que de reconvertir les terres en une zone fermée aux gens, le projet permet aux gens de tomber amoureux de la nature en leur donnant accès à celle-ci. » 

Crédits

Image 1: © Plein Ciel

Images 2 & 3: © DanielTphoto

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